Histoire de la facture instrumentale à Mirecourt

L'histoire de la facture instrumentale a mirecourt 


Mirecourt, berceau de la lutherie et de l'archeterie françaises


Le violon apparaît en Italie au XVIe siècle
L'existence du violon est attestée au XVIe siècle par un instrument à trois cordes fabriqué par Andrea Amati à Crémone en 1546 et par le texte d'un dénommé « Jambe de Fer », auteur lyonnais, qui en fait une description précise en 1556. Dès 1562, ce texte est illustré par un portrait de Woeiriot (1530-1596), graveur lorrain, représentant Gaspard Duiffopruggar (1514-1571), luthier lyonnais venu d'Allemagne. À l'origine, le violon est un instrument populaire pour faire danser.
 
 f
Portrait de Duiffopruggar
Pierre Woeiriot (1532 - 1599), gravure

Le joyeux violoniste
Gerrit Van Honthorst (1590 - 1656), huile sur toile © Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid
 
À Mirecourt, on trouve trace de sa fabrication au début du XVIIe siècle
Lorsque le violon entre dans l'histoire de Mirecourt, la ville, chef-lieu d'un des trois grands bailliages du Duché de Lorraine, est une cité prospère par son artisanat et son commerce. La dentelle est exportée en Espagne et en Italie. Le violon est au départ, semble-t-il, fabriqué par le musicien. Puis les ébénistes prennent le relais pour donner ensuite naissance à des lignées de « faiseurs d'instruments ».
Dès 1602, à Mirecourt, Clabec puis Jean de Fourcelle et Barbelin sont dits « violon » dans les archives, puis en 1619 et 1623, Nicolas Gérard et Demange Aubertin, « façonneurs de violons ». Le premier contrat d'apprentissage qui nous soit parvenu est contracté en 1629 entre Dieudonné Monfort, joueur et faiseur de violons, et Nicolas Georges.

La Lorraine dans la tourmente européenne (1631 - 1661)
La Guerre de Trente ans et celles menées par Louis XIV ruinent la Lorraine et Mirecourt en particulier. La peste (1631-1633, 1636) et les famines provoquent un effondrement de la population. Il n'est plus question de « violon » dans les archives jusqu'en 1660.
En 1673, Mirecourt compte quatre familles de luthiers. Ils exportent vers Lyon, emploient du personnel et, en 1698, reçoivent une commande de la Cour de Lorraine. C'est seulement avec la paix de Ryswick (1697) et l'avènement du duc de Lorraine, Léopold, que la ville renaît et se reconstruit.


Les petites misères de la guerre
Jacques Callot (1592 - 1635), gravure © Musée Lorrain, Nancy.

 
Le concert
d'après Théodore Rombouts (1597 - 1637), huile sur toile © Musée des Beaux-Arts Valenciennes, cliché : C. Thériez
Rixe de musiciens aveugles
Georges de la Tour (1593 - 1652), huile sur toile © Musée d'Art et Histoire, Chambéry, cliché S. Paul

Le développement de la facture instrumentale au XVIIIe siècle


Les débuts de la lutherie lorraine
Le terme de « luthier » apparaît en 1728 dans les archives locales. Tout d'abord attribué aux maîtres, il mettra une dizaine d'années à s'imposer à tous les membres de la profession. La lutherie devient un des pôles majeurs de l'activité économique. La fabrication d'instruments de musique mécanique apparaît vers 1730 avec la fabrication des serinettes. Les rôles d'imposition et les registres d'état civil nous permettent de quantifier le nombre de personnes vivant du marché de l'instrument de musique. En 1731, sont dénombrés 13 « faiseurs » de violons.

Serinette, orgue mécanique
Husson et Buthod, vers 1840 © Musée de Mirecourt, cliché : C. Philippot


La charte des luthiers en 1732
En 1732, la duchesse de Lorraine, Élisabeth Charlotte, signe la charte destinée aux « faiseurs de violons » de la ville de Mirecourt qui détaille les statuts de la corporation. En 1735, Stanislas Leszczynski devient duc de Lorraine. À son décès, en 1766, la Lorraine devient française.
 
Portrait d'Élisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse de Lorraine
Pierre Gobert, huile sur toile, début XVIIIe siècle © Musée du château de Lunéville, cliché CG de Meurthe-et-Moselle : T. Franz
Portrait de Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine
anonyme, XVIIIe siècle, huile sur toile © Musée du château de Lunéville, cliché CG de Meurthe-et-Moselle, T. Franz

 
L'archèterie apparaît comme un métier à part entière entre 1751 et 1761
En 1751, sont enregistrés 41 luthiers, 6 marchands de violons, 7 compagnons luthiers, 3 facteurs de turlutaines, 1 garçon luthier et 1 facteur de serinettes. En 1761, ce sont 41 luthiers, 4 archetiers, 6 compagnons luthiers, 5 marchands de violons, 1 garçon luthier, 8 facteurs de serinettes et 10 porteurs de violons. En 1780, 62 luthiers, 6 archetiers, 10 compagnons luthiers, 11 marchands de violons, 23 facteurs d'orgues, 1 marchand d'instruments et serinettes, soit 113 personnes actives dans la facture instrumentale.

Le rayonnement : les luthiers mirecurtiens s'expatrient
Dès le début du XVIIIe siècle, des luthiers mirecurtiens s'installent à Paris. Ils vont participer à la renommée de la lutherie française. On y retrouve Trévillot, salarié de Bocquay (1680 - 1730), Jacques Dyjacques dit « Henry » (Mirecourt 1704 - 1739), Nicolas Augustin Chappuy (Mirecourt 1733 - 1784), Lambert (né à Mirecourt en 1739), puis Aldric (1765 - 1843).
Au cours du siècle, d'autres migrent vers la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, l'Espagne et à la fin du siècle, vers la Russie et l'Angleterre. Par exemple, le luthier Laurent Lupot, quitte Mirecourt pour la cour de Stanislas Leszczynski à Lunéville en 1753. Son fils François Lupot exerce le métier de luthier pour Charles Eugène, duc de Würtemberg de 1758 à 1768, puis s'installe à Orléans. Son fils Nicolas Lupot créera son atelier à Paris en 1794.

Stradivarius (1649 - 1737) dans son atelier
Gravure d'après Jean Edouard Hammon, XIXe siècle © Musée de Mirecourt

Deux siecles d'histoire qui marquent l'essor et le déclin de la ville


La naissance de l'école française de lutherie
Ces Mirecurtiens, partis s'installer dans les grandes villes, voient et analysent les plus beaux spécimens de la lutherie des différentes écoles européennes : celle dite du « Vieux Paris », l'italienne et l'allemande. À leur retour à Mirecourt, la qualité s'accroît et la production se diversifie.
L'école française de lutherie naît de cette rencontre. Elle s'appuie sur les traditions des écoles allemandes et italiennes et sur une méthode de fabrication dite « à la française ».


Deux grands luthiers français originaires de Mirecourt
Nicolas Lupot (Stuttgart 1758 - Paris 1824) dit le « Stradivarius français », est le luthier du roi Louis XVIII en 1815. Jean-Baptiste Vuillaume (Mirecourt 1798 - Paris 1875)   s'installe à Paris en 1818 et s'établit à son compte en 1828. Il valorise la lutherie italienne, forme de nombreux luthiers, dépose de nombreux brevets et collabore avec des musiciens renommés, dont le célèbre violoniste Niccolò Paganini (Gènes 1782 - Nice 1840).
 
Portrait de Nicolas Lupot
Henriette Lorimier, huile sur toile, 1808 © Musée de Mirecourt
Portrait de Jean-Baptiste Vuillaume
Vivaldo Martini (1908 - 1990), huile sur toile © Musée de Mirecourt
Portrait de Dominique Pecatte
dans “The bowmakers of the Pecatte Family“, Paul Childs, 1996, cliché : V. Klein

La naissance de l'archet moderne
Le fondateur de l'archet moderne, François Xavier Tourte (Paris 1748 - 1835), est bientôt suivi par trois grands archetiers mirecurtiens, Étienne Pajeot (Mirecourt 1791 - 1889), Dominique Peccatte (Mirecourt 1810 - 1874) et François Nicolas Voirin (Mirecourt 1833 - Paris 1885) qui fondent la réputation internationale de l'archèterie française.

Une remarquable facture de guitare
C'est à la fin du XVIIIe siècle que l'on trouve mention de luthiers fabriquant des instruments à cordes pincées. La diversification de la production est marquée par une production de guitares dites « romantiques » (1820 - 1850), très appréciées et recherchées par les musiciens d'aujourd'hui.



Guitare
Jean-Joseph Marchal, Mirecourt, vers 1800 (n°2009.2.1) © Musée de Mirecourt, cliché : C. Philippot 


L'essor des ateliers
C'est avec Didier Nicolas (Mirecourt 1757 - 1833) que l'on constate le développement des ateliers occupant non seulement des ouvriers à demeure mais aussi de nombreux sous - traitants, travaillant à domicile à Mirecourt et dans les villages environnants. Les photos de l'atelier Charles Nicolas Bazin (Mirecourt 1847 - 1915), maître archetier, en 1893, et un peu plus tard, de l'atelier Léon Mougenot (Mirecourt 1874 - 1952), maître luthier, en 1920, en attestent.

Atelier Charles Nicolas Bazin en 1893, photographe anonyme © P. Bazin

La naissance des manufactures 
Les deux principales entreprises, Thibouville et Laberte, s'installent à partir de 1857. Avec la division du travail et la mécanisation de certaines phases de fabrication - moulage des tables et des fonds par exemple - la production augmente, se diversifie et son prix de revient baisse. Les différentes gammes d'instruments y sont vendues bien au- delà des frontières.
À Mirecourt, à la fin du siècle, la facture instrumentale regroupe la production d'instruments du quatuor, d'archets, de guitares, de mandolines, d'instruments à vent, de pianos, d'orgues, d'instruments de musique mécanique, d'accessoires et d'outils. Elle occupe environ 800 personnes dans les ateliers et les usines.
 
Maison Laberte - Humbert Frères, vernissage des instruments, carte postale © Musée de Mirecourt
Jérôme Thibouville Lamy et Cie, photographe anonyme © Musée de Mirecourt


Le siècle des inventions et des expositions universelles
Didier Nicolas est le premier luthier mirecurtien à participer à l'exposition universelle de 1802. À sa suite, la lutherie mirecurtienne s'expose dans les 15 expositions universelles du XIXe siècle et obtient des distinctions. Georges Chanot (Mirecourt 1801 - Courcelle 1883) fabrique les violons guitares inventés par son frère François Chanot (1788 - 1825), ingénieur de la marine. Jean-Baptiste Vuillaume fabrique l'octobasse pour Hector Berlioz qui l'utilise lors de la création de son « Te Deum » en 1885 à Paris. De nombreux dépôts de brevets d'inventions, pour des modèles, des techniques ou des accessoires, attestent à Mirecourt comme à Paris d'un bouillonnement créatif.
 
Violon guitare, François Chanot, © Musée de Mirecourt
 

À Mirecourt, le déclin de la facture instrumentale débute avec la première guerre mondiale...
et se poursuit avec la diffusion des appareils reproducteurs de sons, la crise économique de 1929 et la seconde guerre mondiale, malgré quelques tentatives pour adapter la production aux nouvelles pratiques culturelles, avec par exemple, entre les deux guerres, la fabrication de la gamme « Stradivox » - phonographes, postes de radio - de l'entreprise Laberte. La concurrence étrangère et l'inadaptation des moyens de production achèvent l'économie luthière à Mirecourt. En 1970, les trois fabriques encore en activité ferment leurs portes. Il ne reste que quelques ateliers d'artisans ... sans apprentis.
 
Affiche Stradivox, Laberte et Magnié
Imprimerie Humblot, Nancy, entre 1930 et 1940 © Musée de Mirecourt, cliché : C. Philippot

Le renouveau : métiers d'art et patrimoine

 

La création de l'école nationale de lutherie en 1970
À la fin des années 1960, sous le ministère d'André Malraux, à l'initiative du compositeur Marcel Landowski, un vaste plan de relance pour la musique est mis en place avec la création des orchestres symphoniques régionaux et des conservatoires de musique.
À la demande du groupement des luthiers et archetiers d'art de France (G.L.A.A.F), sous l'impulsion des luthiers Étienne Vatelot et Jean Bauer, est décidée la création de l'école nationale de lutherie et d'archèterie de Mirecourt.
À la création de l'école, au sein du lycée Jean-Baptiste Vuillaume, maître René Morizot est le professeur de lutherie. Une année plus tard, maître Bernard Ouchard inaugure la classe d'archèterie. À sa mort en 1979, la classe d'archèterie ferme.
 
Maître René Morizot et son élève Roland Terrier, 1972 © Cliché : S. Masson

Bernard Ouchard, 1973 © Cliché : S. Masson
 

Pour un diplôme des métiers d'art
Depuis 1990, les élèves français et étrangers finalisent leur formation au lycée J.-B. Vuillaume par un Diplôme des Métiers d'Art (DMA). Depuis 2000, les élèves sont recrutés après le baccalauréat. La formation se déroule sur 3 ans. Chaque promotion compte une douzaine d'élèves suivie par trois professeurs luthiers.

Professeur et élève, à l'école de lutherie, Mirecourt, 2009 © Cliché : B. Buob


La création du musée de la lutherie
Créé en 1973 à l'initiative du groupement des luthiers et archetiers d'art de France, sous l'impulsion de Jean Bauer, d'Étienne Vatelot et de Jacques Bernard, le musée de la lutherie s'installe dans des locaux rénovés de la ville basse en 2005. Il est labellisé Musée de France depuis 2002.

Le musée de Mirecourt, Cours Stanislas, Mirecourt © A. S. Trivin

LA FABRICATION DE LA MUSIQUE - LE CONCEPT DU MUSÉE DE MIRECOURT

Le concept du musée de Mirecourt répond à une double vocation. Le musée s'impose naturellement comme le lieu témoin de la ville et des villages environnants, dont l'identité est fortement marquée par la production traditionnelle d'instruments de musique à cordes et la transmission des savoir-faire qui lui sont associés. Parallèlement, il donne l'occasion de porter un regard nouveau sur l'ensemble du processus de fabrication de l'instrument de musique pris comme composant de la fabrication de la musique. Les luthiers et les archetiers, les savoir-faire qu'ils transmettent, les instruments qu'ils fabriquent, les musiciens qui les jouent, les compositeurs qui écrivent pour eux, les auditeurs et les critiques qui écoutent et jugent les musiques produites ainsi que les interactions entre ces différents acteurs sont au coeur du projet du musée.
Ainsi, le visiteur, en fonction de sa culture, peut se reconnaître dans l'un ou l'autre rôle. Il est pleinement acteur du projet.


Création graphique du projet du Musée de Mirecourt "La fabrication de la musique", Céline Boinnard, 2022 - 2023


La fabrication de la musique - les cinquante ans du Musée de Mirecourt (1973 - 2023)
Évoquons tout d'abord les différentes périodes de la vie du musée à travers l'histoire de la collection et avec les femmes et les hommes qui ont contribué à sa constitution.
Suivons ensuite le parcours d'un objet au musée : de son traitement « en coulisses » - pour l'étudier, le documenter, l'inventorier, le conserver, le restaurer  - à sa présentation « en vitrine » dans le cadre des expositions !
Découvrons comment, au musée, l'instrument de musique peut être envisagé comme un objet musical, esthétique, historique, technique, ou scientifique et comment il peut être source d'inspiration…
Partageons les gestes de la musique, de l'atelier du musée aux salons de musique, des parcours commentés aux ateliers créatifs, aux stages, rencontres et concerts. Un musée pour tous


L'atelier du musée
Si la collection du musée comporte plusieurs fonds d'atelier, aucun n'est complet ou n'a été documenté sérieusement au moment de son entrée dans la collection. L'acquisition du fonds de l'atelier Gérôme, en 2009, représente une réelle opportunité et le projet de conserver le fonds in situ, en face du musée, de l'autre côté de la rivière, est très rapidement envisagé.
Dès l'été 2009, les visiteurs du musée sont invités, le temps d'une rencontre à l'atelier, à s'imprégner de l'atmosphère de ce lieu unique où trois générations de luthiers se sont succédé pour réaliser des mandolines et des guitares. Ils y sont accueillis par un professionnel qui travaille devant eux et répond à leurs questions.


Le jardin du luthier
La maison qui abrite l'atelier du musée s'ouvre sur un modeste jardin, le «  jardin du luthier », associé à l'histoire et à l'activité de la famille Gérôme. Dans ce jardin étaient cultivés légumes, fleurs et arbres fruitiers, et élevés poules et lapins. Un potager y est toujours cultivé. La bâtisse au fond du jardin, réhabilitée en 2022-2023, était destinée au séchage du bois de lutherie.
Depuis quelques années, ce jardin est au coeur de projets pédagogiques et artistiques. Pour le valoriser et faire un pont entre son passé et sa nouvelle vocation, quelques installations en lien avec le son y ont été installées. Elles ont été imaginées spécialement pour cet espace dans le cadre d'un partenariat avec la Haute école des arts du Rhin : plusieurs étudiants ont ainsi conçu des oeuvres pour le jardin du musée, dans une démarche combinant une approche esthétique, une réflexion sur le lieu d'exposition de ces installations, sur les matériaux et sur l'écoute. Ces oeuvres ont été installées en juin 2021 à l'occasion des Rendez-vous au jardin.

 
Le sentier des luthiers : un hommage rendu aux savoir-faire mirecurtiens
Ce parcours historique est destiné à enrichir la visite du musée. À l'aide du guide « Sentier des luthiers », le visiteur, en parcourant avenues, rues, ruelles et places et en traversant la rivière Madon, part à la découverte d'une soixantaine de maisons de luthiers et d'archetiers, de petites entreprises ou d'usines, recensées à travers trois siècles d'histoire. Les plaques apposées sur les différents édifices signalent le nom, les dates et l'activité développée et précisent ainsi la diversité des statuts et des fabrications recouvrant la notion de « lutherie ». Il a été inauguré en musique lors des Journées européennes du patrimoine en septembre 2006.


Sentier des luthiers - panneau d'orientation devant le musée, cours Stanislas © Musée de Mirecourt, cliché : V. Klein


L'atelier du musée
Si la collection du musée comporte plusieurs fonds d'atelier, aucun n'est complet ou n'a été documenté sérieusement au moment de son entrée dans la collection. L'acquisition du fonds de l'atelier Gérôme, en 2009, représente une réelle opportunité et le projet de conserver le fonds in situ, en face du musée, de l'autre côté de la rivière, est très rapidement envisagé. Dès l'été 2009, les visiteurs du musée sont invités, Le temps d'une rencontre à l'atelier, à s'imprégner de l'atmosphère de ce lieu unique où trois générations de luthiers se sont succédé pour réaliser des mandolines et des guitares. Ils y sont accueillis par un professionnel qui travaille devant eux et répond à leurs questions.
Aujourd'hui, l'atelier est animé le week-end en basse saison, cinq jours par semaine en moyenne saison et six jours par semaine en juillet en août, les après-midi de 14h à 18h.


L'atelier du musée, ancien atelier Gérôme © Musée de Mirecourt. Cliché V. Klein
Lire la
lettre d'info
 
* Champs obligatoires